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Le génome du peuple Ayta prouverait la présence tardive de Denisova dans les Philippines

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Après son départ d’Afrique, il y a 60.000 ans, Homo Sapiens s’est déplacé en Asie du Sud-Est et en Océanie.

 

Par Margot Masson 

En 2010, l’analyse d’une phalange retrouvée en Sibérie dévoilait une nouvelle espèce humaine : l’Homo denisovensis, ou l’Homme de Denisova, du nom de la grotte dans laquelle il a été découvert. Depuis, son lien avec Homo sapiens ne cesse d’être souligné, et l’hypothèse de multiples rencontres avec ce congénère disparu se renforce alors que des parts importantes de son génome sont retrouvées chez les populations autochtones d’Asie du Sud-Est et d’Océanie.

 

L'analyse de 2,3 millions de génotypes a montré que les Ayta, aux Philippines, avaient la plus grande part de patrimoine génétique dénisovien au monde. 

Après son départ d’Afrique, il y a 60.000 ans, Homo Sapiens s’est déplacé en Asie du Sud-Est et en Océanie, qui comportaient alors deux mégacontinents, le Sundaland et le Sahul, puis a progressivement pris le dessus sur les espèces humaines archaïques présentes. A mesure que les outils d'analyse d’ADN progressent et que de nouvelles découvertes archéologiques sont faites, les modalités de ce phénomène se précisent. Et l’insularité des peuples autochtones d’Asie du Sud-Est et d’Océanie ayant favorisé la conservation du patrimoine génétique, l’étude de leur ADN est indispensable pour éclairer l’Histoire de l’évolution humaine.


Les Ayta philippins possèdent plus d’ADN de Denisova que les Papous

Jusqu’ici les Papous, population autochtone de Nouvelle-Guinée, semblaient pour les chercheurs être l'ethnie la plus marquée par l'ADN de Denisova. Mais une équipe suédo-philippine montre dans une étude parue dans la revue Current Biology qu’il pourrait être judicieux de détourner le regard vers les Philippines.

Le groupe de chercheurs s’est d’abord appuyé sur l’analyse de 2,3 millions de génotypes. Les génomes provenant de 118 ethnies des Philippines ont ainsi été analysés, et comparés à ceux d’autres groupes ethniques contemporains (papous, australiens, mais aussi est-asiatiques ou européens) ainsi qu’à Néandertal et Denisova. Il en est ressorti que les Ayta Magbukon et Ayta Ambala, les habitants de l’île de Luçon, aux Philippines, présentaient à la fois le plus petit taux de parenté avec les Est-Asiatiques (10 à 30%) et le plus grand taux de parenté à Denisova (30 à 40% plus important que celui des Australiens et des Papous). Cela signifie que si la parenté aux Est-Asiatiques, avec qui les autochtones philippins s’entremêlent depuis 2.200 ans, "dilue" l’importance de l’héritage génétique désinovien, certaines populations philippines, peu métissées, ont un niveau d’affiliation à Denisova inégalé.

 

www.sciencesetavenir.fr

 
 

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