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Néandertal et Denisova : leurs groupes sanguins décryptés

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Dans les génomes de Néandertal et Denisova, beaucoup de choses restent encore à découvrir. 


Les ADN de Néandertal et de Denisova viennent encore de nous révéler des informations précieuses sur ces espèces éteintes du genre Homo. Une équipe française de chercheurs a étudié leurs groupes sanguins : eux aussi pouvaient être des groupes A, B ou O.

 

Phalange de la main du fossile néandertalien de Chagyrskaya 8 (a. vue dorsale - b. vue palmaire - c. vue latérale)


Dans les génomes de Néandertal et Denisova, beaucoup de choses restent encore à découvrir. Au cœur de leurs chromosomes, se trouve ainsi une information jusque-là peu étudiée. De quels groupes sanguins sont ces cousins d’Homo sapiens ? Une équipe française vient d’y apporter la réponse par une publication dans Plos One. Ils ont pour cela étudié les génomes de trois néandertaliennes : deux provenant de l’Altaï (Russie) et une retrouvée en Croatie. Ils ont également analysé l’ADN d’une dénisovienne provenant aussi de l’Altaï.


Quels groupes sanguins pour l'Homme de Néandertal ?

Ces quatre femmes ont vécu entre 100.000 et 40.000 ans avant notre ère. L’étude a révélé quels étaient les groupes sanguins de ces quatre fossiles. Les deux néandertaliennes de l’Altaï sont A+. La néandertalienne de Croatie est B +, tandis que la dénisovienne est O+. Les chercheurs ont alors montré que, tout comme nous, l’Homme de Néandertal pouvait être porteur des trois groupes sanguins A, B, et O. "Cela permet de penser que l’ancêtre commun à Néandertal, Denisova et l’Homme moderne devait probablement être porteur de ces trois groupes sanguins lui aussi", indique Silvana Condemi, paéloanthropologue à l’Université d’Aix-Marseille et première auteure de l’étude, intérrogée par La Recherche dans un article à retrouver en ligne. 
 

Des descendants de Néandertal en Océanie ?

Mais les résultats de cette étude ne s’arrêtent pas là ! Un allèle, inconnu jusqu’alors, a été mis en évidence dans le génome des néandertaliennes. Les seules autres occurrences de celui-ci se trouvent chez deux habitants modernes d’Océanie. Selon les chercheurs, ces caractères auraient été apportés là-bas par le biais d’Homo sapiens, après métissage avec Homo neanderthalensis. Les analyses montrent également un possible risque de maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né, notamment dans le cas d’enfants dont la mère serait néandertalienne, et le père un Homo sapiens ou un dénisovien.

Cette maladie pouvant causer la mort de l’enfant, les chercheurs émettent alors l’hypothèse que cela aurait pu entraîner une faible fécondité chez les couples métissés. Ces résultats viennent corroborer des hypothèses déjà soulevées dans de précédentes études sur le métissage de Néandertal avec les autres espèces humaines, mais aussi sur une possible ascendance néandertalienne des populations du sud-est asiatique. Silvana Condemi rappelle ainsi que cette étude souligne l’intérêt d’étudier les groupes sanguins : "Ils ne sont pas utiles que pour la transfusion, ils peuvent aussi être utiles pour étayer et confirmer des théories sur nos proches parents".

 

www.sciencesetavenir.fr

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