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A la recherche de pierres pour Notre-Dame de Paris

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A la recherche de pierres pour Notre-Dame de Paris


Géologues et muséologues s'allient pour découvrir des perles rares : des pierres équivalentes à celles qui ont brûlé et sont désormais inutilisables depuis l'incendie de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019.

 

Le 15 aril 2019, ce monument emblématique de la France était dévasté par les flammes.

 

Notre-Dame de Paris réclame de nouvelles pierres. L'incendie qui a dévasté la cathédrale, le 15 avril 2019, a en effet causé des dégâts importants à sa structure minérale. "L'incendie a connu des brasiers localisés, qui ont surchauffé et entraîné un rougeoiement de la pierre, un phénomène observé lors de l'incendie de la cathédrale de Reims, en 1914, explique Jonathan Truillet, directeur adjoint des opérations de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale. La pierre s'est fragilisée, ce qui n'est pas forcément visible en surface. Et il faut aussi tenir compte des pierres tombées au sol : on estime qu'environ 15% des claveaux [éléments architecturaux des voûtes NDLR] des voûtes effondrées ne seront pas réutilisables." Chercheurs et architectes sont aujourd'hui en charge d'évaluer les possibilités – ou non - de réemploi des éléments de voûtes.

 

L'état de santé des pierres de la cathédrale a d'abord été diagnostiqué par relevés radar. Un rover équipé d'instruments radar a ainsi arpenté les voûtes pour identifier leurs fragilités superficielles et internes. Plusieurs dizaines de carottages assortis d'analyses visuelles par Philippe Villeneuve, architecte des monuments historiques, et ses équipes ont permis de caractériser l'état des pierres. "Pour celles tombées au sol, nous avons procédé avant Noël à des essais de remontage d'un arc. Il s'agissait de voir comment les blocs se réagençaient entre eux et si des blocs étaient réutilisables, notamment avec des renforcements, note Jonathan Truillet. Un bloc cassé, par exemple, nécessite d'être goujonné [resolidarisé ndlr] avec de la fibre de verre ou de carbone, qui assure la liaison mécanique entre les morceaux.” Aujourd'hui, les chantiers d’entretien et de restauration des monuments historiques s'attachent à ne remplacer qu'un minimum de pierres. Mais le chantier de Notre-Dame est d'une autre ampleur et nécessite de renouveler un grand nombre de blocs, en quantité largement supérieure à un chantier classique.

 
www.sciencesetavenir.fr
 
 

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